Ces derniers mois m’ont présentés l’occasion de participer à tout ce qui est échec. Ayant décidé de prendre un gros charge de crédits ce semestre afin de terminer mon Master en bon temps, je n’avais pas vraiment pensé aux aspects négatifs d’une perte de forme assez importante.
Bon, pas grave, il y a deux semaines j’ai repris contact avec Tom, l’accro d’alpinisme et sorties improbable anglo-américain qui une bonne partie d’entre vous connaissent trop bien. On a décidé de faire l’éperon de la Brenva, la sortie classique du coté Italien du Mont Blanc. Apres avoir monté à Chamonix, on a pris la benne vers midi. Tout allait bien jusqu'à la première longueur pour atteindre le refuge de la fourche.
Sur glace dure, grise, et pourrie, on montait précautionneusement, longueur après longueur, le soleil commençait à se coucher derrière les pentes mystérieuses à l’ouest. Me sentant très bien en forme, et motivé par l’ambiance remarquable, j’ai commencé a attaquer la première longueur. Puis, tout au coup, j’ai perdu mon sens d’équilibre, et m’en suis rendu compte qu’il fallait absolument descendre avant que je tombe sur cette putain de glace diabolique qui me fera rencontrer ma mort.

Une fois qu’on est descendu, il faisait déjà nuit. Nous avions suivi le chemin au refuge Torino où on n’aurait jamais pu prédire quoi nous y attendrait. Le chemin long qu’on a suivi, m’a donné l’occasion de vomir quelques fois. Jolie. Ensemble on a essayé de fournir la somme d’argent requise pour passer la nuit dans cette sale prison située à 3200m d’altitude. Le vieux con gardant, nous avons dit qu’il les 36 euros qu’on avait (car on n'a pas pris notre carte CAF, grave), ne serait pas suffisant. Bon, ensuite, on a recommandé qu’il va se faire enculer et puis on est sortie du refuge.

Heureusement, on se situait dans le chantier le plus haut de tout l’Europe (le nouveau Téléphérique Helbronner prevu pour l’année prochaine. En ce moment-la je me suis rendu compte qu’il y aurait probablement un sort de logement pour les ouvriers ou bien même les operateurs des remontées. Réparant la scène, Tom a trouvé une fenêtre que n’était pas fermé par clé, nous permettant de entrer le bâtiment chauffé ou nous pourrons passer la nuit en plein confort.

These next few photos are from the last few days where my room mate Jean-Charles and I climbed an amazing 10 pitch route on the Aiguille du praz du torrent, right next to the Encrenaz in the Aiguilles Rouges of Chamonix. Excellent Sat morning hangover cure for both of us.



